Tout ce que vous devez savoir sur le collagène

Crédit photo : Charlotte Delporte

C’est une des protéines les plus importantes dans l’organisme, présente naturellement dans la peau, les os, les articulations, le cartilage, les vaisseaux sanguins, les muscles, les cheveux et les ongles.

Son rôle est d’assurer la cohésion des tissus entre eux, à les « coller » et maintenir leur fermeté.  C’est grâce à lui que notre peau est lisse, souple et ferme, ce qui fait qu’elle aura tendance à s’affaisser, sa production diminuant avec le temps, laissant place aux rides.

Il assure un rôle essentiel dans la régénération des plaies et favorise la cicatrisation par la création de nouveau tissus.

Sa production diminuant avec l’âge, je vous propose de voir ensemble comment compenser cette diminution, dans le cadre de votre alimentation, ainsi que comment choisir vos compléments alimentaires.

C’est la principale protéine de l’ensemble des tissus conjonctifs. C’est la protéine la plus abondante : 25% de la teneur en protéines de notre corps !

Il existe différents types de collagènes en fonction de l’organe concerné. Le collagène de type I, par exemple, celui que l’on trouve le plus fréquemment, présent dans : les tendons, les organes, la peau et les ligaments, tandis que le collagène de type 2 se situe uniquement dans les cartilages. Le collagène de type III se retrouve dans les muscles, la paroi intestinale, et les parois des vaisseaux sanguins. Le collagène de type 5 entoure une grande partie de nos cellules et il est présent dans les cheveux. Le collagène de type X, quant à lui, est présent dans les os et les articulations, jouant un rôle essentiel dans le fait d’avoir des os solides et des cartilages en bonne santé.

Vous l’aurez compris, ses rôles sont multiples, d’où l’importance de ne pas en manquer !

Nous le produisons naturellement jusqu’à l’âge de 30 ans, après 40 ans sa production diminue de 1% par an… en apparence, c’est cette perte qui provoque le relâchement des tissus et l’apparition de rides.

D’autres facteurs vont impacter la perte en collagène : le stress, le tabac, une exposition excessive au soleil, une pratique sportive intensive, des carences en vitamines, en minéraux et oligo-éléments.

Alors quelles sont les sources naturelles de collagène ?

Vous le trouvez dans les bouillons d’os, de l’os à moelle, les peaux de poisson, les carapaces des crustacés, le jaune d’oeuf…

On privilégiera une alimentation riche en acides aminés, qui sont des précurseurs du collagène, comme la lysine, la glycine, l’arginine. En oligoéléments également, qui sont des cofacteurs essentiels à la formation de cette protéine comme le soufre, le silicium et le zinc, et enfin riches en vitamines A, C et E, dont l’activité antioxydante permet de prévenir la dégradation du collagène.

Pourquoi se supplémenter?

Parce qu’avec l’âge la production naturelle diminue, parce qu’il a des bienfaits sur les douleurs articulaires en impactant leur régénération, sur la fermeté de la peau, les tendinites, les cellules endommagés et il permet de prévenir des maladies cardio-vasculaires. Très utile pour les sportifs aussi, il permet une meilleure récupération.

Quel apport quotidien ?

Il se situerait autour de 10g pour la plupart des personnes, plus pour les ceux qui ont une activité sportive régulière et intense. L’idéal est de le consommer après un repas pour maximiser son assimilation.

Quels compléments alimentaires ?

On trouve du collagène d’origine bovine, porcine, aviaire ou marine.

Le point de vigilance en ce qui concerne sa qualité est de s’assurer qu’il soit issu d'élevages naturels en pâturages, labellisé AB.

Pour le collagène marin, aussi fabriqué à base de déchets de poissons est tout aussi bien assimilé, voire mieux d’après les fabriquants.

Les collagènes végétariens, à base de lysine, ne sont pas aussi complets que le collagène animal. Il n’existe pas d’option vegan.

Collagène ou peptides de collagène ?

Les peptides de collagène sont plus assimilables que le collagène. On les obtient après décomposition du collagène, ce qui les rends plus assimilables. Leur poids moléculaire étant plus faibles que le collagène brut, elles peuvent se déplacer plus facilement dans le corps pour aller là ou vous en avez besoin. 

Quel type de collagène choisir ?

Cela dépendra de votre objectif. Le collagène de type I étant présent dans de nombreux tissus conjonctifs, il contribuera à un bon maintien général.

J’espère que ces conseils vous seront utiles, prenez soin de vous !

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