Comprendre et apaiser naturellement le syndrome prémenstruel

Quasiment toutes les femmes éprouvent des symptômes liés à l’arrivée de leur règles. Pour certaines, ils se manifestent quelques jours avant l’arrivée des règles, pour d’autres plus tôt et cela peut même durer. Le syndrome menstruel (SPM) ce sont tous ces symptômes que l’on peut ressentir entre l’ovulation et les règles.

C’est un trouble réel souvent minimisé. Il peut être plus ou moins sévère selon chaque femme ou chaque cycle menstruel. Souvent inconfortable, parfois douloureux, voire même très difficile à vivre pour certaines.

Je vous propose de comprendre ce qu’il est vraiment, quels sont les symptômes, qu’est ce qui est normal et qui ne l’est pas, et je vous partagerai quelques conseils pour le soutenir.

Tout d’abord revoyons la base du fonctionnement de votre cycle :

Le cycle menstruel est composé de 4 phases, guidées par les variations hormonales

  • la phase des règles ;

  • suivie de la phase pré-ovulatoire ;

  • puis la phase de l’ovulation ;

  • et enfin la phase prémenstruelle. 

Comme je vous le disais, le SPM peut varier d’une femme ou d’un cycle à un autre, il existe de nombreux symptômes, les plus courants que vous connaissez surement :

  • douleurs : aux seins, dans le dos, maux de tête, maux de ventre, crampes…

  • gonflements : des cuisses, du ventre, des seins

  • de la colère ou une irritabilité

  • de la fatigue

  • des difficultés de concentration

  • de la tristesse, parfois extrême

Ces symptômes s’expliquent par un dérèglement hormonal

Les deux hormones féminines qui impactent la présence d’un SPM sont les oestrogènes et la progestérone. Un déséquilibre peut s’exprimer dans un sens comme dans l’autre : trop d’oestrogènes par rapport à la progestérone, comme trop de progestérone par rapport aux oestrogènes. Les symptômes ne sont pas les mêmes :

En cas d’hyperoestrogénie, on va observer des gonflements, de la colère, de l’irritabilité.

En cas d’hyperprogestéronie, ce sera de l’anxiété, avec une sensation de vide d’énergie, un sentiment de déprime. 

Comprendre d’où vient le problème

Le SPM est physiologique, notre corps nous invite à ralentir, à être davantage en introspection, à nous recentrer sur notre ressenti. C’est un moment dans lequel il faut s’écouter et ne pas aller contre la nature.

S’il est normal d’avoir des symptômes avant les règles, certains peuvent nous indiquer un dérèglement, la présence d’un déséquilibre.

Alors qu’est ce qui anormal ? Ce n’est pas normal, lorsque cela devient vraiment inconfortable, voire pathologique. Ce n’est pas normal de souffrir le martyre pendant son SPM, d’avoir un gros coup de déprime, des douleurs invalidantes.

La bonne nouvelle c’est rien n’est une fatalité, on peut clairement améliorer un SPM. La première étape est de comprendre d’où vient le problème, quelle est la source du déséquilibre.

Déjà le fait de comprendre cela est déjà un pas en avant vers le mieux. C’est dans cette démarche que je vous accompagne en consultation, on investigue et on cherche à comprendre ce qui vous impacte et fait que vous souffrez de SPM.

Quelques pistes de réflexion

Le stress : C’est le coupable numéro 1 du dérèglement hormonal. En situation de stress, nous produisons du cortisol qui empêche la synthèse de la progestérone, ces deux hormones utilisent les mêmes précurseurs. L’équilibre hormonal est donc déséquilibré avec trop peu de progestérone et trop d’oestrogènes.

Mes conseils pour mieux vivre son SPM

  • Comprendre la situation : le simple fait d’observer ses symptômes de SPM, de savoir qu’ils sont là et qu’ils vont passer, va vous aider à les accueillir et à calmer votre esprit.

  • S’observer, regarder, analyser son corps et ses manifestations pour chercher à les comprendre.

  • S’adapter : ralentir à cette période critique, mettre en place des pratiques pour abaisser son niveau de cortisol, faire en sorte que cela se passe mieux. S’autoriser à annuler ce qui nous soule à ce moment là, s’écouter.

  • Faire le plein de magnésium pour réduire les effets du stress et favoriser le relâchement musculaire : en consommant du cacao cru ou du chocolat (peu sucré, minimum 70%), des oléagineux (noix, noisettes, amandes), des légumes verts, des céréales complètes, des légumes secs (haricots, lentilles, pois).

  • Réduire ce qui favorise l’inflammation dans ton alimentation : café, alcool, tabac, produits laitiers de vache, gluten.

  • Miser sur les omégas-3 en mangeant des petits poissons gras (sardines, maquereaux), des huiles végétales première pression à froid (colza, cameline, lin).

Si vous avez des astuces pour mieux vivre votre SPM, vous chouchouter partagez les en commentaire, je serais ravie de vous lire et d’échanger avec vous !

Et si cet article vous parle et que vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas me contacter pour réserver un appel découverte ou une consultation. Je propose des accompagnements individualisés, pour vous aider à vous sentir mieux et à adopter une hygiène de vie saine, en phase avec vos besoins physiologiques, de manière pérenne.

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